TRANSPORT ELECTRIQUE 3 2
Électrification des transports | Capsule vidéo | Secteur des TEI

À la découverte des transports électriques : des emplois d’avenir vous attendent !

L’électrification des transports ouvre la voie à de multiples opportunités de carrières, dont certaines n’existent même pas encore ! Dans cet article de blogue, nous analyserons davantage en quoi consistent concrètement les transports électriques, nous vous présenterons les entreprises innovantes qui composent ce sous-secteur et nous verrons plus en détails les compétences-clés requises pour évoluer dans cette industrie florissante. Les différentes formations menant à des carrières d’avenir en transports électriques au Québec compléteront ce portrait.

// Les transports électriques au Québec

Le secteur des transports électriques regroupe les entreprises qui conçoivent, assemblent ou fournissent des systèmes et composantes pour différents véhicules terrestres : récréatifs (motoneiges, trottinettes et vélos par exemple), spécialisés (collecte d’ordures, véhicules de défense et sécurité, ambulances, autobus scolaires notamment) moyens et lourds (véhicules de livraison, camions, etc.), et sur rails (métro, trains et tramways). On y retrouve également des entreprises qui conçoivent et fabriquent des infrastructures de recharge (bornes et stations de recharges individuelles, corporatives ou sur rue).

Parmi les entreprises du secteur, on retrouve notamment :

  • Nova Bus, membre du Groupe Volvo, est un chef de file dans la fabrication d’autobus urbains hybrides et électriques en Amérique du Nord ;
  • La Compagnie Électrique Lion est un fabricant innovant de véhicules zéro émission (camions commerciaux urbains 100 % électriques de classe 5 à classe 8 et des autobus et minibus tout électriques pour le transport scolaire, adapté et collectif) ;
  • Blue Solutions Canada conçoit, développe et commercialise des batteries utilisées dans des applications mobiles (voitures, bus, tram) et des applications stationnaires pour alimenter des villes en électricité ;
  • Merkur Inc. est une firme d’ingénierie manufacturière avec une approche multidisciplinaire, détenant une solide expertise en électrification des transports ;
  • Dana TM4 développe et fabrique des moteurs électriques, générateurs, électronique de puissance et systèmes de contrôle de haut et bas voltage pour les marchés des véhicules commerciaux, passagers, de sports ou de loisirs ainsi que pour les secteurs maritimes, ferroviaires et miniers ;
  • Et plusieurs autres !

// Formation et opportunités de carrière

On peut regroupe les différentes opportunités d’emplois en transports électriques au Québec en trois grandes familles :

  1. Conception et recherche & développement ;
  2. Fabrication et assemblage ;
  3. Commercialisation et services.

On découpe les différents métiers en quatre expertises bien distinctes, d’où émanent les principaux besoins en main-d’œuvre au sein des entreprises actuellement, soit :

  1. Propulsion : compétences dans les sous-systèmes comme les batteries, les systèmes de gestion thermique des batteries, la motorisation électrique ;
  2. Électronique de puissance : comprend l’ensemble des équipements nécessaires pour faire fonctionner les véhicules électriques, hybrides et les bornes de recharge.  Cette expertise inclut tout ce qui touche aux ondulateurs, convertisseurs, contrôleurs et systèmes de gestion thermique de l’électronique de puissance et le câblage à haute tension ;
  3. Logiciels : omniprésents dans les solutions de transport aujourd’hui, ils permettent d’interagir entre l’interface utilisateur et les systèmes. Cette expertise inclut également tout ce qui touche à la cybersécurité ;
  4. Assemblage : mise à l’échelle des solutions, une compétence en soi, et ce volet inclut également beaucoup d’automatisation.

Parmi les professions prioritaires reliées à ces différentes expertises, qui nécessitent différents niveaux de formations, on retrouve :

  • Ouvriers spécialisés ;
  • Techniciens ;
  • Ingénieurs ;
  • Programmation, informatique, données et intelligence artificielle ;
  • Commercialisation, service et gestion.
  « Avec la croissance de l’électrification des transports, de nouveaux postes émergent au sein de l’industrie. On pense entre autres aux postes reliés aux batteries, que ce soit au niveau de la gestion de l’énergie, à la chimie à l’intérieur des batteries et à l’électronique de puissance pour la conversion de l’énergie à l’intérieur du groupe motopropulseur. »  
Stéphanie Castang, directrice RH, Merkur Inc.

D’autres métiers en demande – et actuellement en développement – apparaissent dans le domaine des transports électriques, dont tous les postes reliés à la programmation interne des véhicules (systèmes embarqués).

// Compétences-clés requises et besoins en main-d’œuvre et formation

Les futurs travailleurs des transports électriques développeront des compétences transversales dans cette industrie en constante évolution et travailleront en collaboration avec des équipes sur des produits innovants. Les candidats qui exercent des métiers dans le domaine du génie électrique et des technologies de l’information, par exemple, pourraient relever d’intéressants défis en transports électriques. Leurs compétences sont complémentaires aux métiers en développement au sein des TEI. Leur formation de base peut s’appliquer à de nouveaux produits et leurs compétences-clés serviront, de plus, à la préservation de la planète en contribuant activement au déploiement de solutions de mobilité durable.

Selon Stéphanie Castang, directrice des ressources humaines chez Merkur Inc., « parmi les métiers actuellement le plus en demande, on retrouve tous les postes reliés à la fiabilité du groupe motopropulseur et l’électronique de puissance, les systèmes de conversion, l’optimisation de la masse et la R&D. »

En matière de formation, les entreprises souhaiteraient que des formations qui intègrent différentes compétences requises en électrification des transports soient développées. Toutefois, à l’heure actuelle, d’excellentes formations professionnelles, collégiales et universitaires existent et peuvent mener à différents métiers spécialisés. Si le Québec aspire à devenir un chef de file en électrification des transports, il est primordial pour les entreprises du secteur de collaborer avec les institutions d’enseignement afin de former une main-d’œuvre qualifiée et reconnue mondialement.

  La clé du succès et le meilleur conseil de Stéphanie Castang pour les futurs candidats de l’industrie des TEI :  
« Alignez votre parcours professionnel en fonction de l’évolution de la technologie et des besoins des consommateurs.»  

// Conclusion

Dans une industrie naissante et en constante mouvance comme les transports électriques, les besoins en formation et en main-d’œuvre sont bien souvent criants et difficiles à combler. Toutefois, ce secteur prometteur a tout ce qu’il faut pour combler des jeunes touchent-à-tout qui souhaitent se développer et mettre leurs compétences à profit tout en contribuant à la préservation de leur environnement, une combinaison de valeurs gagnante ! 

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